Premier achat immobilier : comment s’y prendre ?

Premier achat immobilier : comment s’y prendre ?

Réaliser son projet immobilier, c’est parfois se jeter dans l’inconnu. Par où commencer, à qui faire appel ? Voici quelques conseils pour bien vous guider dans votre démarche.

1. Définir le budget 

Avant même de commencer les visites de biens, déterminez précisément votre budget. Pour ce faire, n’hésitez pas à consulter un courtier en prêts immobiliers pour obtenir une simulation ou plusieurs simulations de votre capacité d’emprunt. En effet, il peut vous proposer de multiples solutions en fonction des différents partenaires bancaires. A la fin du rendez-vous, vous repartez avec cette simulation, qui n’a pas de valeur juridique, mais qui fait foi d’attestation de la faisabilité du projet. Une sorte de garantie qui rassure l’agent immobilier et le vendeur.

 

2. Les visites

Une fois le budget en mains, vous pourrez vous lancer à la recherche du bien de vos rêves. Entourez-vous de personnes expertes (agents immobiliers, conseillers ou même des personnes de votre famille) lors de la visite de ces biens. Vous pouvez manquer certaines choses à la première visite. Mieux vaut avoir des regards complémentaires avec vous. Réalisez une deuxième visite pour vous assurer de votre coup de cœur ou bien vérifier ce qui aurait pu vous échapper.

Dans le cas d’une construction ou d’un achat en VEFA, renseignez-vous bien sur les constructeurs et les modalités du projet. Chaque constructeur peut avoir sa particularité. Profitez donc d’un rendez-vous pour explorer toutes les options qui s’offrent à vous.

3. Prendre son temps… oui mais pas trop ! 

Il est essentiel de visiter plusieurs biens et de comparer les biens entre eux. Vous affinerez vos critères et vos priorités au fur-et-à-mesure. Mais parfois, le coup de cœur est aussi là à la première visite ! Il n’y a pas vraiment de règles en la matière. Il suffit tout de même de prendre son temps, de discuter et d’échanger pour ne pas commettre une erreur regrettée par la suite. Néanmoins, dans un contexte de marché immobilier parfois tendu, vous devrez avoir ce délai de réflexion tout en vous montrant réactif afin de ne pas passer à côté du bien. L’offre d’achat concrétise votre engagement auprès du bien sélectionné.

 

4. Négocier le financement du prêt immobilier 

Une fois l’offre d’achat effectuée, vous pourrez enclencher les démarches pour votre demande de financement auprès des organismes bancaires. C’est le moment où vous devez contacter à nouveau votre courtier pour réaliser le montage de votre dossier. Il se chargera par la suite de négocier les conditions de votre emprunt. Vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté pour obtenir votre financement et acquérir le bien de vos rêves. 

 

5. La signature de l’offre de prêt

La proposition de financement choisir doit être validée par vos soins, après vérification du courtier. Elle fait l’objet d’un rendez-vous en banque, accompagné de votre courtier, afin de revoir tous les éléments de l’offre et les autres formalités (compte bancaire, assurance habitation…). Vous disposez ensuite d’un délai de réflexion de 11 jours avant de formaliser votre accord définitif via une signature. 

 

4. L’acte de vente

La dernière étape se réalise chez le notaire.  Quelques mois auparavant, vous avez signé avec lui un compromis de vente qui fait office de réservation du bien. En échange, il est souvent demandé la somme correspondant à 10% du prix d’acquisition.

Après la signature de l’offre de prêt, la banque et le notaire entrent en relation pour effectuer le virement des fonds nécessaires à l’achat. Vous signez l’acte de vente qui vous rend propriétaire et le notaire procède par la suite à la remise des clés.

L'info utile !

Un délai de 3 mois en moyenne s’écoule entre l’offre d’achat et le moment

où vous êtes officiellement propriétaire.

Pourquoi faire appel à un courtier professionnel ?

Pourquoi faire appel à un courtier professionnel ?

Courtier en prêts professionnels, kesako ? On connaît tous le courtier qui va vous aider à trouver votre prêt immobilier. Mais saviez-vous qu’il existe un autre type de courtier ? Un courtier, qui lui, sera spécialisé dans l’obtention d’un financement dans le cadre d’un projet professionnel.

Quelles sont les professions et quels sont les projets concernés ? 

 

Plusieurs secteurs d’activité peuvent faire appel aux services d’un courtier en financement professionnel. 

Les activités de commerce : financer la création d’un commerce, la reprise ou le rachat d’un fonds de commerce. Il est également possible de financer des travaux ou des investissements dans du matériel pour développer le commerce. 

L’artisanat : la création d’une entreprise dans le domaine de l’artisanat (maçon, charpentier, carreleur, plaquiste…) ou sa reprise ou sa transmission. Le financement des  locaux dédiés au siège de l’entreprise. 

Professions libérales : la création d’un cabinet ou le rachat d’une patientèle. 

Dirigeant TPE PME : la création, la reprise ou la transmission d’une entreprise. La réalisation de travaux ou d’investissements en matériel. L’achat de murs ou de locaux pour créer le siège de l’entreprise. 

 

Les avantages de passer par un courtier professionnel 

Le courtier en prêt professionnel a pour mission d’accompagner les porteurs de projet dans la concrétisation de leur projet professionnel. Son rôle d’expertise est essentiel pour assurer l’obtention d’un financement

Le courtier dispose d’un regard expert et extérieur nécessaire. En amont du dossier, il va vérifier la faisabilité du projet. Le projet est -il viable ? Est-il cohérent avec votre parcours professionnel ? Est-il assez solide pour être défendu ? 

Autant de questions que votre courtier se posera pour vous accompagner au mieux jusqu’à l’aboutissement de votre projet. Cela passe par le montage du dossier, qui doit être constitué de manière approfondie, afin de montrer la solidité du projet professionnel. 

Une fois le dossier monté, le courtier va effectuer son travail de recherche de financement et de négociation auprès des organismes bancaires. Il va sélectionner les organismes bancaires en fonction de la typologie du projet et les mettre en concurrence. Ensuite, tout un travail de gestion du timing s’opère dans l’ombre. Le courtier suit l’état d’avancée du traitement du dossier tout en faisant le lien entre les différents intervenants (banquiers, comptables, notaires, agents immobiliers…). Il accompagne le(s) porteur(s) de projet en rendez-vous banque afin de présenter et de défendre le projet à ses côtés.

Pendant ce processus, il reste présent pour répondre à toutes vos interrogations, jusqu’à l’obtention du meilleur financement pour votre projet.

 

 

Votre courtier en prêt professionnel

Jérémy LINARD

 

Courtier financements professionnels

 

Téléphone : 07 71 73 57 67 

Mail : contact-angers@lacentraledefinancement.fr

Les nouvelles contraintes HSCF :  une difficulté supplémentaire pour l’obtention d’un financement !

Les nouvelles contraintes HSCF : une difficulté supplémentaire pour l’obtention d’un financement !

 

Ce qui était au départ des recommandations de la part de la HCSF (Haut Conseil de sécurité financière) envers les organismes bancaires va devenir des contraintes règlementaires. Qu’est-ce que ça veut dire ? Les banques devront désormais appliquer des règles (avec une flexibilité minimum). Une sanction sera appliquée aux organismes bancaires qui ne respectent pas ces nouveaux impératifs.

 

Quelles sont ces règles ?  

  • La durée d’emprunt : La durée d’emprunt ne doit pas dépasser 25 ans (avec un différé si travaux ou achat dans le neuf VEFA).
  • Le taux d’endettement : les dossiers doivent être plafonnés avec un taux d’endettement maximal de 35%. 

Qu’est-ce que cela implique ?

Certaines typologies de dossiers de financement qui trouvaient jusqu’alors une issue favorable seront plus compliquées à faire aboutir. Il conviendra notamment d’être vigilant au taux d’endettement à ne pas dépasser.

 

Comment mettre toutes les chances de son côté ?

Pour obtenir un financement, il faut regarder à la loupe tous les critères analysés de près par les organismes bancaires. Cela passe par les revenus, le taux d’endettement mais aussi l’épargne ! Il s’agit d’un indicateur très important pour déterminer la viabilité du profil emprunteur. Si vous possédez des incertitudes quant à tous ces critères, un courtier spécialiste en prêt immobilier peut se montrer utile pour vous conseiller sur votre profil emprunteur et optimiser aux maximum votre dossier.

 

Prêt immobilier : pas seulement une histoire de taux !

Prêt immobilier : pas seulement une histoire de taux !

Obtenir le meilleur taux, c’est bien souvent la première raison pour laquelle un futur acquéreur vient consulter un courtier. Une vision parfois simplifiée du métier, qui ne prend pas en compte les nombreux atouts de l’expertise d’un courtier.

La négociation des taux, mais pas que !

Bien sûr, le rôle du courtier est de négocier pour vous les meilleures conditions de prêt. Avec des taux toujours bas, son objectif est de vous décrocher le meilleur taux possible. Plus celui-ci est bas, plus vous serez en capacité d’emprunter une somme importante. L’impact d’un taux bas est donc significatif quand on sait à quel point le marché immobilier est aujourd’hui tendu.

Pour autant, le taux n’est pas le seul élément à prendre en compte. Un prêt immobilier comprend plusieurs facteurs aussi déterminants.

 

Les conditions à regarder de près

 

En analysant une offre de prêt, vous regardez bien évidemment le taux donné, mais ne passez pas à côté d’éléments importants… De nombreux aspects différents sont à regarder à la loupe !

  • Quel est le montant des mensualités ? Quelle est la durée du prêt ?
    Le montant des mensualités indique la somme à rembourser tous les mois (intérêts et assurances compris). Il doit être adapté à vos revenus et charges et vous permettre de bien vivre tous les mois, sans vous serrer la ceinture.

  • Quel est le coût total du crédit ?
    Lui aussi indique le montant final versé à l’issue de la fin du prêt, y compris les intérêts et le montant des assurances emprunteurs.

     

  • Quelle est le type de garantie de votre prêt ? 
    Deux types de garanties existent : par une hypothèque ou un organisme de caution. Dans le cas de l’hypothèque, vous aurez par exemple des frais à régler au moment de la vente.
  • Quels sont les frais de dossier ?
    L’organisme bancaire applique des frais de dossier lorsqu’il fait son offre de prêt. Un courtier peut parfois négocier des frais de dossier réduits avec ses partenaires bancaires.
  • Avez-vous des frais de remboursement anticipés ?
    Dans le cas de la revente d’un bien, si le prêt n’est pas terminé, il est possible que vous payiez des frais anticipés. En général, ils correspondent à environ 6 mois d’intérêts. Encore une fois, une négociation du courtier peut vous exonérer de ces frais.
  • Quel est le coût de l’assurance emprunteur ? Comment êtes-vous indemnisé ? Quelles sont les exclusions, les garanties ? Êtes-vous couvert en cas d’arrêt maladie ?
    L’assurance emprunteur coûte en moyenne 1 tiers du coût global du prêt. Elle permet de vous protéger en cas d’incapacité, d’arrêt maladie, perte d’emploi ou décès. Mais chaque assurance comporte ses clauses et ses garanties. Veillez à bien vérifier que vous êtes couvert pour toutes ces situations. 

L’offre de prêt regorge d’éléments techniques, pas toujours faciles à saisir. L’expertise d’un courtier peut vous aider à y voir plus clair et surtout à être rassuré sur les conditions obtenues. Le travail du courtier est toujours dans votre intérêt.

 

Au-delà des meilleures conditions, bénéficiez d’un accompagnement personnalisé

Les critères des banques se resserrent de plus en plus. Taux d’endettement, durée d’emprunt, profil emprunteur : difficile de s’y retrouver parmi tous les critères bancaires.

Le courtier est là pour vous aider à optimiser votre dossier auprès des banques. Il connaît les critères demandés et saura vous conseiller sur les démarches à mettre en place. Il vous aidera à reconnaître les points forts et les points faibles de votre dossier. Vous avez une situation complexe ? Il est là pour vous aider à identifier et trouver des solutions pour mettre toutes les chances de votre côté.

Une fois la demande de financement validée, il vous accompagne dans toutes les démarches liées au prêt : vérification de l’offre de prêt, rendez-vous banque, signature chez le notaire, déblocage du crédit… Il vous aide à gérer les délais parfois compliqués à maîtriser.

Sa relecture de l’offre de prêt émise par la banque est essentielle. Elle permet de ne rien laisser passer et de vérifier la conformité des conditions négociées.

Le courtier se montre toujours disponible pour répondre aux questions et zones d’ombre. Il est votre soutien pour aborder votre projet en toute sérénité.

 

Achat d’une résidence secondaire : comment bien préparer son financement ?

Achat d’une résidence secondaire : comment bien préparer son financement ?

Qui n’a pas rêvé de posséder une résidence secondaire, de pouvoir s’échapper à la mer, la campagne ou la montagne.  La résidence secondaire représente l’opportunité de s’éloigner du quotidien, de vivre des bons moments en famille ou encore de préparer sa retraite dans un environnement agréable. La mise en place du télétravail liée à la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer ce désir de résidence secondaire. Voici quelques conseils pour bien préparer son financement.

Envisager tous les frais d’une résidence secondaire

Avant de se lancer dans un tel projet, comme pour tout projet d’achat immobilier, il faut bien évaluer les frais liés à cette démarche.

Les frais d’entretien sont inévitables, notamment si la surface de la résidence secondaire est conséquente. Vous devrez envisager de réaliser régulièrement l’entretien du système de chauffage, l’entretien du jardin (s’il y en a un), et de tout ce qui permet de bénéficier du confort au quotidien. Ne pas oublier que vous aurez aussi besoin de l’essentiel, à savoir l’eau, l’électricité et un abonnement internet.

Vous n’échapperez pas non plus à l’obligation de paiement d’une de taxe d’habitation et de taxe foncière qui incombent à tout propriétaire de son logement. Au moment de l’achat, vous pourrez vous renseigner auprès des anciens propriétaires pour connaître le montant de ces taxes et anticiper sur ces sommes à payer.

 

Penser aux solutions d’allégement des frais

Pour amortir les charges de votre bien, les revenus locatifs peuvent représenter une vraie opportunité. Louer votre résidence secondaire lors de vos absences vous permet de récupérer un peu de revenus. Cela peut s’avérer très judicieux, surtout si votre logement est situé dans une zone touristique. D’ailleurs, le meublé touristique s’est bien développé ces dernières années grâce à plusieurs plateformes qui permettent de faciliter la mise en location (Airbnb, Booking.com). Attention cependant à respecter certaines règles en vigueur, notamment en ce qui concerne la déclaration de ces revenus issus de la location.

 

Peaufiner son profil emprunteur

La constitution d’un dossier pour obtenir un financement et les exigences des partenaires bancaires restent les mêmes qu’une résidence principale. Plusieurs éléments de votre profil emprunteur seront pris en compte : les revenus, l’épargne, l’apport, le taux d’endettementLe taux d’endettement sera un élément clé dans la faisabilité de votre projet. Si vous avez encore l’emprunt de votre résidence principale, vous ne devrez pas dépasser les 33%. Vous devrez avoir la capacité de rembourser vos mensualités sans dépasser ce seuil.

Un autre point de vigilance est à garder à l’esprit. Ne misez pas tout sur les revenus issus de la location du logement.  

Souvent, on peut estimer obtenir telle somme d’une location ou bien il peut même arriver d’avoir à sa connaissance les revenus locatifs des anciens propriétaires. Mieux vaut ne pas s’enflammer. En effet, la banque, dans son analyse, va pondérer ces revenus à 50%. Et encore faut-il justifier de la pérennité de ces revenus…

Mieux vaut miser sur sa vraie capacité d’emprunt et vos propres revenus. Considérez plutôt ces revenus locatifs comme un bonus, qu’une réelle justification de votre financement.

 

N’hésitez pas à consulter un courtier en prêt immobilier pour obtenir des conseils quant au financement de votre résidence secondaire.

 

Pour obtenir plus de conseils, consultez un courtier.

N’hésitez pas à consulter un courtier en prêt immobilier pour obtenir des conseils quant au financement de votre résidence secondaire.