Achat dans le neuf versus achat dans l’ancien

Achat dans le neuf versus achat dans l’ancien

C’est l’heure du grand combat ! Mettons sur table deux projets immobiliers que tout oppose : l’achat dans le neuf ou dans l’ancien. Tous les deux vont mettre leurs avantages et inconvénients sur le ring. À vous de décider vers quel côté votre cœur balance ! 

1.Les frais liés à l’achat immobilier

Dans le neuf : 

Lors de l’achat d’un appartement ou d’une maison dans le neuf, vous aurez plusieurs frais à régler à différents moments du projet. Lors du processus d’achat, vous aurez des frais de notaire à régler. Ces frais ont l’avantage d’être moins élevés que ceux pour un achat dans l’ancien. Ils s’élèvent généralement à environ 2 ou 3% dans le neuf contre 7 ou 8% dans l’ancien. Au moment de l’achat, vous pourrez aussi bénéficier dans certains cas, d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) réduite à 5,5%. Différentes garanties vous couvrent en cas de malfaçon. Il existe notamment la garantie de parfait achèvement et la garantie décennale. En cas de constat d’un problème mettant en péril le bâtiment, vous pouvez vous tourner vers le promoteur ou le constructeur. 

Dans le cadre d’un projet de construction, une fois le bien terminé, vous devrez vous acquitter d’une taxe d’aménagement qui se base sur la surface de plancher taxable de la construction.

 

Dans l’ancien : 

Les frais de notaire pour un achat dans l’ancien s’avèrent plus élevés. De même, il faut prévoir tous les frais liés aux travaux éventuels à réaliser dans l’habitation. Ces travaux de rénovation peuvent être prévus au sein de votre prêt immobilier. Seulement, parfois l’achat dans l’ancien réserve quelques surprises. Dans cette situation, personne n’est à l’abri de frais ou de travaux imprévus tel qu’un portail ou un appareil électroménager à changer. Vous avez tout intérêt à garder une épargne plutôt solide pour faire face à ce genre de situation.

Un bien acheté à bas prix avec un budget travaux bien géré peut se révéler être très intéressant à la revente. C’est un excellent moyen de faire une plus-value si le marché y est propice et si l’opération est bien menée.

 

2.L’esthétique et le confort

Dans le neuf : 

Pour un achat dans le neuf, c’est la modernité qui va primer. Il faut aimer les lignes épurées d’une maison ou d’une résidence qui privilégie une esthétique moderne. L’un des nombreux atouts du neuf est son apport en confort. Les bâtiments neufs sont soumis à la réglementation thermique en vigueur lors de la construction. Aujourd’hui, il s’agit de la RT 2012, qui sera bientôt remplacée par la RE 2020.

La modernité de ses équipements permet de bénéficier de ce qu’il y a de mieux en termes d’isolation phonique et thermique ou bien de chauffage. Vous pouvez aussi plus facilement adapter l’intérieur de votre maison à vos besoins. La personnalisation est plus accessible dans le cadre d’une construction par exemple. À l’exemple des prises électriques, que vous pouvez mettre à disposition là où vous le souhaitez pour un maximum de confort. C’est une personnalisation qui sera plutôt immédiate contrairement à une rénovation dans l’ancien qui pourrait prendre plus de temps. 

Dans l’ancien : 

L’esthétique dans un logement ancien est essentiellement liée au cachet. Un achat coup de cœur dans l’ancien aura souvent pour origine tous ces détails qui font la différence : façade en pierre, moulures, parquet ancien, carreaux de ciment, hauteur sous plafond atypique

Mais il est cependant plus compliqué d’y apporter sa touche personnelle, à moins de se lancer dans des travaux de rénovation importants. Si vous craquez pour un logement ancien sans travaux nécessaires, vous pourrez toutefois y apporter un rafraîchissement et une personnalisation par de menus travaux : un coup de peinture, un sol vinyle pour recouvrir un vieux carrelage, un changement de luminaires…

De même qu’il ne faut pas s’attendre à une isolation thermique des plus performantes dans l’ancien, là encore, à moins de se lancer dans des travaux importants. Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un bon indicatif pour se rendre compte de l’état de l’isolation de la maison. Néanmoins, les murs très épais qu’on peut retrouver dans quelques bâtisses anciennes peuvent se montrer être un véritable atout en été. Certains murs en pierre ne laissent pas passer la chaleur et une vieille maison reste bien souvent fraîche dans le cas de fortes chaleurs. Un atout non négligeable aux vues du réchauffement des températures un peu plus présent chaque année.

3.Les délais

Dans le neuf : 

Les étapes lors d’une construction ou d’un achat en VEFA sont nombreuses. Par exemple, pour une construction, il faut d’abord trouver un terrain, puis réaliser sa viabilisation si cela n’est pas déjà fait. Ensuite, un peu de temps s’écoulera entre la demande de permis de construire, la réalisation des plans et l’obtention du financement du prêt immobilier. L’attente est donc plus prononcée qu’en achetant un bien ou vous n’avez plus qu’à poser vos valises, mais la patience peut vous permettre d’avoir votre habitation comme vous l’aviez imaginée.

 

Dans l’ancien : 

Il est tout à fait possible de trouver un bien où vous n’avez plus qu’à vous installer. Mais parfois, les biens de ce type, dans des régions prisées, se font de plus en plus rares. Dans certains cas, les habitations demandent de gros travaux, que vous pouvez choisir de faire faire ou de faire vous-même. La rénovation sera plus ou moins longue selon la hauteur des travaux. Là aussi, il faudra faire preuve de patience pour obtenir le résultat final voulu pour votre appartement ou maison. Le choix de la rénovation est aussi fait par certains pour le plaisir de transformer une maison, de la voir évoluer au fil du temps. C’est aussi une question de sensibilité et de niveau d’expertise. Le fait de s’engager dans des travaux n’est pas anodin, mieux vaut s’y connaître un peu ou être bien entouré avant de de se lancer.

 

En résumé :

Les avantages du neuf 

  • Les frais de notaire moins élevés
  • La TVA réduite de 5,5% (dans certains cas)
  • Les différentes garanties (garantie de parfait achèvement, décennale)
  • Le confort et la modernité des installations (RT 2012)

 

Les avantages de l’ancien 

  • Le cachet des matériaux
  • Les délais moins longs si le logement est habitable en l’état
  • La plus-value en cas de revente
  • La possibilité de rénover à son rythme

 

Vous voulez connaître votre capacité d’emprunt à la fois en vous projetant sur un achat dans le neuf ou dans l’ancien ? Votre courtier vous effectue une simulation en comparant votre budget dans les deux cas de figure.

Le mot du courtier

« Faut-il acheter dans le neuf ou dans l’ancien ? Si la réponse est une affaire de choix personnel, elle tient aussi à toute une série de points techniques et financiers qui tous ont un impact sur votre projet immobilier. Pour vous aider à prendre les bonnes décisions n’hésitez pas à consulter votre courtier qui saura vous guider et vous accompagner.»

Qu’est-ce que le métier de courtier ?

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Il y a quelques mois, l’ensemble de notre équipe, courtiers et assistantes, ont joué les acteurs le temps d’une journée. Ils vous présentent le métier de courtier… à leur manière ! Découvrez l’esprit dynamique et décalé qui anime notre équipe au sein de nos trois agence à Angers, Beaupréau et Le Mans. 

Prêt immobilier : 5 points pour connaître ce qu’est un bon profil emprunteur

Prêt immobilier : 5 points pour connaître ce qu’est un bon profil emprunteur

Les taux sont bas et on proclame à tout va que c’est le bon moment pour réaliser un achat immobilier. Oui, mais est-ce aussi simple ? La crise sanitaire est passée par là et malgré les apparences, les banques sont de plus en plus frileuses à l’idée d’octroyer un crédit. Pour être sûr de réaliser un bon investissement, elles scrutent à la loupe votre profil. Mieux vaut s’être assuré d’avoir un bon profil pour ne pas rencontrer d’obstacles à l’obtention du crédit. 

Les revenus

Un CDI rassure immédiatement les banques. Vos revenus doivent pouvoir assurer sur le long terme le remboursement de vos mensualités. Pour ce faire, mieux vaut montrer votre capacité à garder un emploi ou bien la possibilité d’une évolution professionnelle. Cependant, il existe bien d’autres situations professionnelles (CDD, Intérim, autoentrepreneur…). Il faut voir au cas par cas : un courtier peut vous aider à y voir plus clair sur l’aspect bloquant ou non de votre situation professionnelle.

L’épargne

Lors d’un précédent article, nous avions déjà parlé de l’importance de se constituer une épargne. Là encore, il s’agit de rassurer les banques. Vous disposez d’une trésorerie de secours en cas de pépin, en plus de leur montrer que vous ne flambez pas tout votre argent.

Les dépenses

Lorsque vous faites une demande de crédit, il faut savoir que les banques se pencheront sérieusement sur vos relevés bancaires. Quels sont vos dépenses ? Sont-elles excessives ? Elles se posent toutes ces questions afin de savoir si vous représentez un investissement risqué. Mesurer vos dépenses reste le meilleur comportement à adopter.

La faisabilité du projet

Choisissez un bien à votre portée. Le loyer que vous payez ne doit pas être trop éloigné de ce que vous allez payer en tant que mensualité de votre crédit immobilier. C’est ce qu’on appelle le saut de charges. Le différentiel entre le loyer actuel et la future mensualité doit être raisonnable. Moins ce différentiel sera élevé, plus il sera en votre faveur. Le taux d’endettement rentre aussi en compte dans l’évaluation de cette faisabilité.

La confiance

La confiance entre banque et emprunteur peut avoir des conséquences. Certains possèdent un historique avec leur propre banque. Parfois, ce n’est pas le cas. Chaque situation est différente et si vous faites appel à un courtier, il sera là pour défendre votre dossier auprès des banques prêteuses. Il s’appuiera sur plusieurs éléments de votre profil et argumentera pour établir cette confiance qui doit s’instaurer et ainsi vous permettre d’obtenir votre prêt immobilier.

Crédit immobilier : les dernières nouveautés

Crédit immobilier : les dernières nouveautés

À toute année son lot de nouveautés. Le domaine du crédit immobilier n’y échappe pas, puisqu’on a pu assister à quelques rebondissements en la matière ! On fait le point sur les dernières nouveautés concernant les conditions d’octroi, la Loi Pinel et le PTZ.

Des conditions d’octroi élargies

Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a émis de nouvelles recommandations qui vise à assouplir les conditions d’octroi de crédit. Jusque-là, les recommandations du HCSF dictaient une conduite aux banques qui ne favorisait pas l’accessibilité au prêt immobilier par les emprunteurs. Certains dossiers peinaient à être validés en raison de ces restrictions.

Aujourd’hui donc, grand changement du côté des conditions d’octroi de crédit. En effet, la prise de position de la HCSF comprend des nouvelles mesures concernant la durée et le taux maximum autorisé du taux d’endettement (taux d’effort). En quoi cela consiste ?

  •  La durée maximum du prêt immobilier passe de 25 à 27 ans, avec un amortissement sur 25 ans et un différé sur 2 ans.
  • Le taux maximum d’endettement autorisé, lui, est étendu de 33 à 35%.

Attention cependant, ce sont des annonces à analyser avec prudence. La durée de 27 ans est réservée aux constructions seulement (VEFA) et ne s’applique pas à toutes les demandes de financement. Chaque banque reste libre ou non de mettre en œuvre ces recommandations. Elles ne s’appliqueront donc pas systématiquement.

 

Le nouveau Pinel

De la nouveauté aussi du côté du dispositif Pinel. Permettant d’obtenir une réduction d’impôts sur le revenu, ce dispositif s’adresse essentiellement aux investisseurs intéressés par l’immobilier et le locatif. Toutefois, ils ne pourront plus appliquer ce dispositif lors de l’acquisition d’une maison. En effet, les maisons ne figurent plus dans la liste des biens dans lesquels investir pour bénéficier d’une réduction d’impôts. Cette mesure s’applique à partir du 1er janvier 2021.

Les changements du PTZ

Le prêt à taux zéro est un prêt aidé par l’État, un prêt avantageux, destiné aux primo-accédants. Pour obtenir le PTZ, il faut répondre à certains impératifs et certaines conditions de ressources.

Pour l’année 2020, ces conditions d’attribution restent inchangées. L’octroi du crédit sera toujours basé sur les revenus de l’année N -2. En revanche, on observera un changement de ce côté en 2022. Ce n’est plus l’année N-2, mais l’année en cours qui sera prise en compte.

Dans tous les cas, il faut retenir pour cette année des conditions identiques aux années précédentes.

Le mot du courtier

« Une année 2021 qui reste encore ouverte aux prêts immobiliers, c’est donc toujours le moment de passer le cap de l’achat. Les banques restent néanmoins prudentes quant à l’étude et la validation des nouveaux projets. Il faudra pour cela être bien conseillé par votre courtier pour préparer au mieux votre dossier ! »

La question de l’épargne quand on veut emprunter

La question de l’épargne quand on veut emprunter

Plus de huit Français sur dix (83%) possèdent au moins un produit d’épargne.* Un chiffre conséquent qui révèle la considération que portent les Français envers l’épargne. Pourtant, certains se lancent parfois dans le projet d’un achat immobilier sans vraiment avoir étudier la question de l’épargne. Pourquoi est-elle si importante aux yeux des organismes prêteurs ? Explications. 

Epargne et apport, quelle différence ? 

Vous avez peut-être entendu ces deux mots, vaguement, au cours d’une conversation. Il ne faut pas confondre épargne et apport qui sont deux aspects financiers distincts.

L’épargne, c’est l’argent que vous mettez de côté de façon régulière pour vous constituer des économies. Vous disposez peut-être d’un Livret A ou d’un PEL (plan épargne logement) que vous avez alimenté dans le but de pourvoir à certaines situations de coup dur ou bien tout simplement en vue d’un gros projet.

L’apport, c’est ce que vous allez mettre de votre poche lors de l’acquisition de votre bien. Il est généralement fixé à 10% ou bien correspond à l’équivalent des frais de notaire. Il peut être demandé par l’organisme bancaire prêteur du crédit. En effet, en investissant de votre argent personnel, les banques considèrent souvent que vous êtes-vous même conscient des risques qu’un tel projet comporte. Un apport vous rend plus crédible aux yeux des banques et montre de votre capacité à gérer votre argent. Il n’est cependant pas toujours nécessaire.  

Parfois, lorsqu’un apport est demandé, l’emprunteur puisse dans son épargne afin de fournir cet apport. Il est donc important de se constituer des économies plutôt conséquentes pour pallier cette exigence. Dans un contexte où l’octroi des prêts immobiliers se durcit, l’épargne et l’apport peuvent se montrer indispensables, notamment pour obtenir les meilleures conditions. Toutefois, chaque situation est différente et tout dossier s’étudie au cas par cas.

Faut-il avoir de l’épargne pour emprunter ? 

Parfois, lorsqu’un apport est demandé, l’emprunteur puisse dans son épargne afin de fournir cet apport. Il est donc important de se constituer des économies plutôt conséquentes pour pallier à cette exigence. Une épargne à hauteur de 6000 ou 7000€ est un minimum pour envoyer un bon signal aux banques.

 

Elle agit comme un indicateur très puissant auprès des banques. Si vous avez réussi à fournir tous les mois un effort financier pour réaliser des économies, vous représentez une valeur sûre. Vous savez gérer vos finances et ne pas tout dépenser sur le champ. C’est un témoignage de votre capacité à pouvoir rembourser un crédit tous les mois. En bref, c’est une sécurité supplémentaire pour les organismes bancaires, de même que pour vous. Imaginez-vous un imprévu : une voiture à changer ou bien un nouvel arrivant dans la famille. Mieux vaut disposer d’un pécule qui sera là pour pallier aux coups durs ou aux nouveaux projets d’une vie.

Faut-il mettre toute son épargne dans l’apport de son crédit immobilier ? 

Il n’est pas conseillé de mettre tout son épargne en apport personnel pour emprunter. En effet, si vous mettez tout en apport, certes vous aurez moins à rembourser, mais vous n’aurez plus de bouée de secours. Vous pouvez tout à fait utiliser cet argent pour d’autres projets personnels comme un investissement ou un placement. 

À vous de définir le besoin pour la somme minimale à conserver. Tout dépend de votre niveau de vie et de vos projets. Soyez prévoyants, un projet de voyage, des études à financer, une baisse de revenus… Tout peut arriver, c’est pourquoi prendre des précautions en gardant une partie de votre épargne peut s’avérer judicieux. 

Et si je n’ai pas assez d’épargne ? 

Quand on veut obtenir un emprunt immobilier, plusieurs exigences entrent en compte : revenus, apport, épargne… Mais le seul fait de ne pas avoir assez d’épargne peut peser dans la balance. Bien sûr, chaque cas est différent. Toutefois, quand tous les éléments ne sont pas alignés, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Faire appel à une donation venant de votre entourage (aide familiale par exemple). Ce coup de pouce associé à votre épargne peut être une solution envisageable afin d’accéder à la propriété. Dans un contexte de marché immobilier tendu, les biens se vendent chers, voire très chers.
  • Remettre son projet à quelques mois. Profitez d’un peu de temps devant vous pour réaliser le plus d’économies possibles. Fixez-vous cet objectif et revenez voir votre courtier avec une épargne solide.

*sondage Ifop : https://www.ifop.com/publication/barometre-2020-de-lepargne-en-france-et-en-region/